Affaire Geneviève Legay.
Je vous encourage vivement à lire l'entièreté de cet article.
Morceaux choisis :
Selon les informations de Mediapart, le parquet de Lyon vient de requérir, ce jeudi 7 octobre, le renvoi devant le tribunal correctionnel pour « complicité, par ordre ou instruction, de violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique » du commissaire divisionnaire Rabah Souchi, à la tête des opérations de maintien de l’ordre le 23 mars à Nice.
Le rapport de l’IGPN donnait raison au capitaine de gendarmerie mobile qui, le jour des faits, avait refusé de participer à la charge ordonnée par le commissaire Souchi et d’engager son escadron composé de près de 60 hommes (...)Dès le 23 mars 2019, le capitaine H. avait alerté ses supérieurs sur la charge « brutale et violente » qui venait de se produire, en « totale disproportion et nécessité face à une foule d’une trentaine de personnes assez âgées, très calmes ». Il décrit ce jour-là Rabah Souchi comme un commissaire « presque dangereux », qui « hurle » et ordonne de « triquer du manifestant », c’est-à-dire de leur mettre des coups de bâton.
Deux jours plus tard, Emmanuel Macron déclarait pourtant, au sujet de Geneviève Legay : « Cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre. » Et ajoutait : « Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci. »