L'Immortelle.

Parce qu'en 1975, le simple fait de parler, pire encore, d'envisager une interruption volontaire de grossesse était chose  honteuse, scandaleuse, parce que je ne comprenais pas pourquoi ce droit était refusé aux femmes, parce que cette incompréhension je l'avais toujours ressentie au plus profond de moi depuis toujours, j'éprouve une très grande admiration pour cette femme.

Il me semble que ses combats ont toujours été justes, sans aucun doute parce que ses douloureuses expériences lui ont donné cette capacité de ne jamais se tromper de combat.

Hop, on fait un petit tour sur L'express.fr, pour y trouver l'article de Christophe Barbier (L'Express), Philippe Broussard (L'Express), publié le 25/10/2007  .

et on en apprend un peu plus sur ce que fut la vie de S. Veil.

De nos jours on a peine à imaginer ce que fut le combat des femmes pour obtenir la pilule contraceptive, qui ne fut autorisée en France qu'en 1967. Et je me souviens des sirènes qui prédisaient que les femmes qui se risqueraient à utiliser cette pilule endureraient les pires afflictions. Il ne pouvait en être autrement. Malgré sa mise sur le marché on criait haro sur qui osait prendre de tels risques, sur qui envisageait de limiter le nombre des naissances  et pire encore de choisir la date à laquelle on donnerait la vie. Un peu comme aujourd'hui avec les vaccins.

1975 c'était hier ! Et pourtant il n'est pas facile, de nos jours, pour nos jeunes, de se représenter combien de luttes il a fallu pour obtenir que l'IVG soit autorisé. Se souvient-on encore que la seule alternative pour les femmes en situation de détresse était celle-ci :

Les interruptions ainsi pratiquées pouvaient être lourdes de conséquences. Non seulement parce qu'elles risquaient d'y laisser leur vie, mais parce que la loi l'interdisant elles étaient lourdement condamnables et les médecins qui osaient avoir un comportement humain devenaient eux aussi hors-la-loi !

De ce point de vue, en 1975 nous en étions encore au moyen-âge.

Peut-on vraiment s'en étonner lorsque l'on songe que les femmes n'ont eu le droit de voter qu'en 1948 ?

MERCI MADAME SIMONE VEIL.