Allora... Faccio il punto.
L'utilisation du subjonctif, présent et imparfait, dans la langue italienne présente une réelle difficulté. Je me suis entêtée. J'ai ingurgité les leçons 78 et 79 comme s'il existait un quelconque impératif à ce que je n'arrête pas ma course, sorte de fuite en avant, alors même que je dois me rendre à l'évidence, une pause est indispensable. En effet l'utilisation du subjonctif nécessite que je revoie ces temps en français. Ils sont d'usage peu courant et de ce fait loin de moi. Vouloir à tout prix aborder ces points avec l'obsessionnel tic-tac de l'horloge en bruit de fond dans mon cerveau, comme si ma vie en dépendait, est un non-sens absolu.
Allora, je me suis trouvée une jolie excuse pour justifier cet arrêt. En avalant les deux derniers cours, j'ai ainsi entièrement parcouru les trois premiers CD de la méthode Assimil qui en comporte quatre. L'ultime CD se compose de 21 leçons, ce qui d'une certaine manière est l'équivalent de trois cycles de sept leçons. Il faut savoir que la méthode suit un rythme de six leçons d'apprentissage, suivie d'une révision des derniers thèmes abordés lors de la septième série. Ainsi donc, arrivée à la fin du troisième CD, je considére que j'ai atteint un tournant dans mon étude de la langue et que le dernier disque constitue la dernière ligne droite pour atteindre le but que je m'étais initialement fixée. Je m'appuie sur l'idée que trois fois sept ne devraient pas poser de difficultés particulières, me rassurer sur le fait que j'irai jusqu'au bout de mon engagement.
Il est hallucinant de constater que même pour des décisions qui ne valent que pour moi, j'éprouve le besoin de recourir à un prétexte illusoire avant de faire une pause. Ainsi je m'auto-justifie, je me disculpe (mais de quoi au fait ?).
Au point ou j'en suis, je n'hésite même pas à me souhaiter "Bon courage".