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25 novembre 2014

Bienfaits et dangers de l'alcool selon le Professeur Joyeux.

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Les alcools et le vin en trop grande quantité sont néfastes pour la santé.  Le professeur Joyeux confirme que le foie est le premier touché avec la cirrhose qui peut se transformer en cancer du foie. Dans "La lettre, service d'information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles " il précise que les antioxydants du vin, excellents contre les maladies cardiovasculaires,  ne font pas le poids côté cancer, en regard de la force de frappe de l'éthanol qui se transforme dans l'organisme en molécule cancérogène, l'acétaldéhyde, et entraîne des réactions chimiques altérant l'ADN. 

L’Inca (Institut national du cancer),nous annonce que l’alcool agirait comme un solvant au contact des muqueuses (bouche, pharynx, larynx, œsophage) et augmenterait ainsi leur perméabilité aux cancérogènes, tels que le tabac. Les risques augmentent de 168 % pour la bouche, le pharynx et le larynx ; de 28 % pour l'œsophage ; de 10 % pour le sein et de 9 % pour le côlon-rectum. On sait qu'en ce qui concerne le cancer du sein, l'alcool élèverait les taux d'hormones stéroïdes dans le sang et stimulerait les récepteurs hormonaux, facteurs susceptibles d'intervenir dans la maladie.

Associés au tabagisme, les excès de vin comme d’alcools forts peuvent faire des ravages : les risques de maladie de Parkinson, comparés à celui des non-consommateurs, sont multipliés par 5,6 ; pour la maladie d’Alzheimer, par 2,4 ; pour les tumeurs cérébrales et de la vessie, par 2. 

Mais le Professeur Joyeux affirme 

- que l’alcool et le tabac sont devenus les causes secondes des cancers de la zone ORL, après les infections sexuellement transmissibles du papillomavirus que l’on retrouve dans près de 75 % des cancers ORL,

- et qu'on fait peur aux femmes avec le verre de vin, mais que ce qu’on ne leur dit pas, c’est que l’alcool est dangereux quand il s’associe aux trop nombreuses et longues consommations de pilules contraceptives ou de traitements hormonaux substitutifs à la ménopause (THM) qui sont les vraies causes – non dites – de l’augmentation considérable du nombre de cas de cancers du sein. 

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La lettre du Professeur Joyeux

MORALITE DE L'HISTOIRE : un verre de vin par repas serait bon pour la santé. D'ailleurs, l’OMS propose une dose maximale pour l’homme de 2 verres, et non pas 3, et 1 seul pour les femmes de préférence à la fin du repas. En effet, le vin pris en début de repas est facilement et rapidement absorbé par la muqueuse de l’estomac et passe vite dans le sang.

Le rôle cardioprotecteur du verre de vin est reconfirmé par la 3e étude nutritionnelle NHANES III (Third National Health and Nutrition Examination Survey) publiée en 2010 dans Atherosclerosis, qui valorise la « Mediterranean diet ». Cette étude a suivi 33 994 personnes et démontre une fois de plus la réduction des risques athéro-thrombotiques, cardiovasculaires et cérébraux. 

Contre Alzheimer, Parkinson, Sclérose en plaque (SEP) et SLA, et pour la Santé en général, restez à 1 verre de vin à la fin de chaque repas et délaissez les alcools forts réguliers. Le Pr Jacques Touchon, ancien Doyen de la Faculté de médecine de Montpellier, neurologue réputé, affirme que le seul “médicament” utile face au début d’une maladie neurodégénérative est le verre de bon vin rouge consommé modérément. 

Le Dr Lanzmann-Petithory recherche les relations entre la consommation de différentes boissons alcoolisées (vin, bière, alcools forts, selon la dose), et les risques des principaux cancers sur une population de l’Est de la France de 100 000 sujets suivis depuis 1978. 

« L’analyse de notre cohorte a pour la première fois démontré que le vin, consommé à la dose de 1 à 3 verres par jour chez l’homme, et seul le vin parmi les boissons alcoolisées, était associé avec une baisse de 20 % de la mortalité par cancers. Ces résultats ont été confirmés au Danemark. » Elle ajoute « Les effets protecteurs du vin contre le cancer pourraient être liés à l’action de ses composés phénoliques, comme le trans-resvératrol, une molécule qui agit sur les différentes étapes de la cancérogénèse et sur laquelle une partie de notre équipe travaille. »

Source : La Lettre du Professeur Joyeux 


Sans titre 3Pour ce qui me concerne, je ne vais pas boire ce fameux verre de vin en fin de repas.

Je ne le conseille d'ailleurs pas, mais si ça peut être utile à quelqu'un...

Maintenant vous savez tout, ou presque, sur les dits et les non-dits du verre de rouge.

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Commentaires
G
Allez! A votre santé!
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