Envie de se bouger un peu.
La décision est prise : nous allons faire un petit voyage du côté d'Avignon. Départ prévu mercredi 7 mai. Les valises sont bouclées et malgré le mauvais temps annoncé nous partons de bon matin.
Le GPS a décidé de bouder, et il n'y a aucune solution pour le décider à nous indiquer la bonne route. Bien évidemment nous parvenons un peu à nous perdre à hauteur de Tours puis nous rejoignons notre itinéraire après avoir perdu une bonne heure en terme de temps.
Au fur et à mesure que nous allons vers le sud le temps se dégrade. La neige, et une pluie verglaçante rendent la visibilité très difficile. Et c'est à ce moment là que nos essuie-glaces décident de rendre l'âme.
Visibilité parfaitement nulle. Sur l'autoroute il nous faut avancer sur la bande d'arrêt d'urgence avec nos phares de détresse.
L'inquiétude nous gagnait parce que trois "garages" n'avaient pas pu nous dépanner et nous parlaient de moteur d'essuie-glace à commander... tout le baratin habituel quoi. Selon le troisième "professionnel" il nous fallait faire 65 kilomètres pour obtenir une probable remise en route de nos essuie-glaces. C'est la stupeur, Janispaul tente de repartir mais notre pare-brise est totalement aveugle.
Il ne nous reste plus qu'une solution, faire appel à l'assistance.
Ah ! les téléphones portables que je hais tant... aujourd'hui je bénis l'appareil du diable ! Un appel bien à l'abri dans l'habitacle de notre voiture et tout se fait tout seul, d'un simple coup de baguette magique. A l'autre bout du téléphone une hôtesse nous prend en charge, aimablement et avec compétence. Il ne nous reste plus qu'à laisser faire. Remorquage sur un plateau de dépanneuse pour pouvoir aller jusqu'à un garage digne de ce nom. (Merci les assistances)
A peine arrivés dans "LE" garage on revient vers nous au bout de cinq minutes et on nous dit : "Je crois bien que vous allez pouvoir repartir très très vite, enfin on regarde de plus près... " Il faut avouer que nous sommes abasourdis et que nous avons du mal à y croire. Mais de fait au bout d'une petite demi-heure le garagiste nous dit "c'est bon, vous pouvez repartir, ça fonctionne à nouveau, vous aviez un "bônidra"
- Un "bônidra" ????, vous voulez dire un nid de rats ????
- oui, oui, si vous voulez je vous le montre !".
Il paraît que ce n'est pas rare, des souris s'installent dans les moteur de voitures car elles y trouvent la chaleur, et un jour ou l'autre c'est la panne. Pour nous ce fut l'essuie-glace.
Et voilà comment on peut perdre un temps infini grâce à des souris qui s'installent là ou on ne les attend vraiment pas.