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Mamyveline's blog
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28 mars 2008

Les jeunes et la violence.

Un blog a attiré mon attention ce matin. Il est ici :histoires de la violence ordinaire.

Intéressant. J'ai bien aimé cette illustration qui résume bien la situation je trouve.

la_violence___l__cole


Excellent ! Tout y est dit, et il ne me semble pas nécessaire de faire de grands discours.
Toutefois en visionnant cette vidéo : http://video.google.fr/videoplay?docid=3554152111376040444&hl=fr
tout m'interpelle !

Des gamins s'adressent comme de grands voyous aux policiers, et visiblement leur langage ne dérange plus personne.

Dans ma jeunesse, qui s'est passée il y a visiblement des années lumières, un tel langage n'était tout simplement pas envisageable. Un adulte qui aurait osé formuler un "mort aux vaches" seulement à proximité des forces de l'ordre aurait été placé derrière les barreaux...
Et là on voit des gamins qui font preuve d'une insolence  inadmissible. Ils  ne sont même pas remis à leur place par les adultes !

Que penser des familles  ? 

Que penser de la vision de cette maman, "une mère qui envoie des signaux de détresse", qui attend que "les autres" prennent en mains l'éducation de son enfant à sa place.

Des morceaux d'anthologie :
"Ah les petits qui se laissent entraîner par les grands pour aller voler dans les magasins..." Il s'agit d'un enfant de douze ans, bon sang ! "Il se prend pour un caïd" et la maman est désarmée devant son gamin !

Ne devrait-on pas parler "de ces parents là qui  laissent les grands entraîner leur propre enfant" dans la délinquance  !!!

Selon moi ce genre d'arguments est inadmissible. On ne peut pas tenir de tels propos lorsque l'enfant n'a pas douze ans. Chacun des propos de cette mère de famille me fait sursauter : on entend un peu plus loin "Le grand dur là (...) il n'aura plus sa maman  pour dormir avec lui, qu'est-ce que vous croyez (...) ça a besoin de sa maman pour dormir (...)"

A presque douze ans ? Il ne sait toujours pas s'endormir seul dans son lit ? N'y a-t-il pas incohérence ?

Puis, en parlant de l'école primaire :" il a encore un an à tirer".  Je suis désolée mais cette expression me semble véritablement inappropriée.

Plus loin " je me fais aider mais ça ne bouge pas (service d'aide à la jeunesse(...) il faut trouver une solution, mais très vite hein !(...) c'est un enfant récupérable mais il faut le prendre en mains maintenant ".

Cette autre maman apprend la simple politesse (dire bonjour, ôter ses chaussures en rentrant dans la maison) à son enfant d'une dizaine d'année. Ceci ne devrait-il pas être mis en place dès la petite enfance ?

On voit bien, à quel point les bases de l'éducation n'ont pas été apprises à ces enfants. On voit également l'importance de l'éducation, et les dégâts occasionnés par ces manquements puisque c'est de là qu'il faut repartir pour donner sa vraie place à l'enfant qui sans cet apprentissage "tapait sur papa et maman, sur ses soeurs"  et la maman de nous expliquer "j'essaie de prendre sur moi pour moins avoir peur de lui (...) c'est vrai qu'au bout de deux ans les limites on COMMENCE à les tenir (...) quand on dit non, c'est non"

Là je sens que je suis dans une autre dimension.vehicules_soucoupes_volantes_3

 

J'ai du faire face à la violence d'un enfant chez moi, un enfant majeur, mais la peur, non ça jamais. Je n'aurais pas pu avoir peur de l'un de mes enfants, quelque soit son âge. On a pu juger mon comportement dans ces moments-là. Il est très facile, à qui n'est pas confronté à ce genre de situation, de juger . Mais ce dont je suis certaine, c'est qu'avoir peur d'un enfant d'une dizaine d'années est un non-sens complet.

Et vous voyez cette jeune fille affalée sur la table ? Comment peut-on accepter de tels manquements  à la politesse due aux intervenants ?   Il me semble que dès lors qu'on autorise une telle grossièreté dans les rapports à autrui,  il  ne faut pas s'attendre à ce que ces enfants ne dérapent pas à la première occasion puisque qu'on ne leur apprend même pas les conduites à tenir au quotidien. Pas un adulte ne semble avoir relevé son attitude. Quand à cet enfant qui parle de mourir, on répond par "la peine qu'auraient les autres".On demande à cet enfant de penser à la peine des autres. Et si on lui parlait de lui ?

Je trouve que le goût est amer.

Avant de remettre son propre devoir d'éducation aux services sociaux,  aux politiques, à l'école, ne serait-il pas plus que nécessaire d'accepter l'idée qu'élever un enfant c'est avant tout accepter que "quand on dit non, c'est non" ?

CQFD.

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