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22 décembre 2019

Juan Branco 18 décembre.

Voici venu les temps des fêtes, de la joie, de la bonne humeur.

Etourdissons nous jusqu'à l'oubli. Mais avant de sombrer dans l'inconscience, je vous propose ce petit  texte de Juan Branco.

 

Je pense que la seule chose qui nous reste, c'est les ridiculiser.

Quant un gouvernement en est réduit à de tels moyens pour simplement ne pas sombrer, de grandes questions se posent.

Que peuvent-ils bien se dire, ces êtres inanes et sans pensée, pour se convaincre qu'ils n'ont pas vrillé ?

Pour continuer, sur leur voie étroite et laide, enquillant les réformes technocratiques sans densité, à s'enfoncer ?

Peut-être un devenir-gourou d'Emmanuel Macron, qui, ayant choisi les plus nuls de la classe, peut les subjuguer en les convainquant de son génie, les empêchant de se rendre compte de l'absurde dans lequel ils sont entrain de choir.

Il suffit de voir Muriel Pénicaud tenter d'expliquer sa propre réforme sans y arriver, désespérée, comme cherchant un sens à ce qu'elle est en train de faire - et l'imaginer se raccrocher à l'image divine de l'enfant-roi, en conseil des ministres, la convaincant de continuer. Belloubet, Castaner, Riester, tandis que Philippe, le ton sombre, tente simplement de surnager.

Et Attal, ce petit roquet, oh comme il me fascine, des années après dans cette persistante arrogance, emplie de morgue et de médiocrité...

Non vraiment, il y a quelque chose de l'ordre de la folie, à les voir ainsi, pour rien, si ce n'est complaire à leur maître, jusqu'au bout persister. Quelque chose qui oscille entre le rire et le grand danger.

Méfions-nous, y compris de nos grandes embardées: nous sommes face au néant. Et cela requiert une grande force, face à ces êtres, de ne pas, à notre tour, y sombrer.

Une grande force, que de montrer leur ridicule, sans ne jamais relativiser, ni non plus sombrer en une gravité qui ferait trop honneur à ce qui n'est que l'expression de leur nullité. De continuer à penser, en un environnement où, de Ruffin parlant de ses gaufres à Berger de ses jupes, tout nous appelle à sombrer dans la farce qu'ils semblent nous proposer - alors qu'au loin des personnes continuent de mourir par palanquées, de la précarité, de la violence sociale, des yeux crevés.

[...] Mais je suis sévèrement inquiet, et me demande comment tous ces gens font pour, à eux-mêmes, se faire croire que ce que nous sommes en train de vivre - que ces scènes - appartiennent à l'ordre de la normalité.

Comme si une civilisation toute entière... allez, pensées.

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