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Mamyveline's blog
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9 mars 2014

Nos petits trucs.

Choisir de ne plus faire n'importe quoi avec son alimentation demande une adaptation à nos nouveaux objectifs. Et on ne peut pas y arriver du jour au lendemain. Il est bon d'avoir recours à des petits trucs, différents pour chacun(e) d'entre nous, mais qui fonctionne bien pour soi-même.

Lailyes sur son blog nous présente les siens. J'en relève deux que je trouve astucieux et facile à mettre en pratique par tous.

Le premier (qui a retenu mon attention) concerne les Courses alimentaires

Laylies -         Il est impératif de faire ses courses le ventre plein, on évite alors beaucoup de                          tentation et/ou frustration.
Mam'Yveline - Oui c'est totalement vrai

J'aime particulièrement le conseil suivant :

Laylies -          Si vous avez des enfants, réservez leur un placard pour tous ce qui est goûter,                         céréales. Et vous n'ouvrez pas cette porte.

 Mam'Yveline - Simple mais efficace, il suffisait d'y penser.

Le deuxième conseil que je trouve tout aussi malin nous permet d'éviter de transformer une envie passagère en comportement addictif.

Laylies -           Si vous aimez le chocolat, que vous avez peur de craquer. Vous pouvez couper votre                    plaquette en barres. Vous pouvez congeler barre par barre. Le soir vous mettrez                         une barre (dans les faits, la dose que vous autorisez - moi c'est deux chaque jour)                       de chocolat dans votre frigo pour le lendemain. (merci à la maman de Laylies pour                        l'astuce)

                  Sinon, y'a ceux qui congèlent plusieurs petits paquets en mettant le nombre de                          calories dessus. Du type beignet de cerise : hop cela fait environ 150 calories.
                 Par rapport à ce que vous avez mangé, vous choissirez le paquet qui correspond aux                    calories les plus basses ou non. Pour les weight watcheuses, elles feront la même                        chose en indiquant le nombre de points.

 

Mon truc à moi, il est beaucoup plus difficile à mettre en place universellement. C'est un peu du masochisme. Cependant c'est ainsi que je fonctionne actuellement.

J'ai supprimé beaucoup de choses de mon alimentation : céréales, lait (mais pas le fromage), féculents, légumineuses. Pour compenser, je fais des jus de légumes soignesusement choisis qui m'apportent tous les nutriments utiles que je ne peux pas puiser dans les aliments que je supprime.

J'y vois plusieurs avantages.

Le premier : chaque fois que je ressens un besoin alimentaire, je me jette sur mon verre de jus et instantanément (ou presque) cette sensation disparait, preuve s'il en était besoin que j'ai reconstruit (restauré) mon corps ; exit les envies d'aliments douteux comme le nutella - pour ne pas le citer -.les biscuits, les bonbons, que sais-je encore ?

Le second tient à ce que je ne sais pas boire correctement, avec ce système je bois la quantité nécessaire et suffisante chaque jour. 


Le troisième réside dans la qualité de mon jus de légumes crus (il est essentiel qu'il soient crus).  Véritable concentré de vitamines, et de calcium, dont les vertus ne sont plus à démontrer, je constate physiquement ses effets sur ma santé, à commencer par le transit intestinal. Mais pas seulement des douleurs "liées à l'âge" et les insomnies tendent à disparaitre au fil des jours, par exemple.

Et enfin le quatrième avantage, et non le moindre, du fait que je supprime de mon alimentation les aliments qui me font (moi) grossir, je peux paradoxalement me nourrir de tous les autres aliments à satiété. Plus besoin de compter, de peser, de limiter mes quantités. Non, je peux manger sans dommage tout le reste, y compris les matières grasses et des sucres. Cependant, dans cette optiqe,  il faut rester vigilant et supprimer tous les gras trans, hydrogénés, bref trafiqués quoi. D'ailleurs toute nourriture trafiquée, tout plat préparé  et toute nourriture proposée par l'industrie alimentaire sont exclus de mes habitudes. Mais c'est très facile d'y parvenir.

Dernièrement deux de mes amis commençaient à m'expliquer que "on est bien obligés de manger les cochonneries proposées par les commerces alimentaires". Je me suis amusée à voir leur tête dépitée lorsque je leur ai répondu que non, on n'est pas obligé, qu'il suffit de faire simple, qu'il est nécessaire de faire simple. L'industrie nous conditionne, et les petits moutons de Panurge se persuadent qu'ils ne peuvent pas lutter, ils se perçoivent comme le pot de terre contre le pot de fer. Mais dans ce domaine il n'y a pas plus de pot de terre que de pot de fer, il n'y a que des forces qui luttent dans un contexte écnomique. Dans cette perspective, il serait bon de se souvenir que c'est la demande qui fait l'offre et non le contraire. Enfin de nos jours, on confond un peu tout, et la demande a pris la fâcheuse habitude de se soumettre à l'offre...

 

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Commentaires
H
bien d'accord sur les moutons de Panurge. Pourtant dire non est plus facile qu'ils ne le disent. On perd de vue que les décideurs, c'est NOUS, et personne d'autre.
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